Le métier de praticien en Shiatsu est officiellement reconnu par l’État français comme une spécialité professionnelle, sous l’intitulé "Spécialiste en Shiatsu"/RNCP 23661). L’exercice est généralement enregistré auprès de l’INSEE sous le code NAF/APE 8690F « Activités de santé humaine non classées ailleurs », ce qui l’identifie bien comme une pratique de santé mais le distingue néanmoins et ne le confond pas avec les professions médicales réglementées : il s’agit de « pratiques de santé non conventionnelles ».
Une pratique non-conventionnelle de santé
Spécialiste en Shiatsu : un titre professionnel créé en 2015, RNCP niveau III
Une pratique complémentaire, pas une « médecine alternative »
Différentes techniques traditionnelles sont connues pour leur efficacité et sont couramment utilisées par les professionnels de santé. Le Shiatsu, les ventouses, la moxibustion ou l’acupuncture sont par exemple employés comme soin de support de traitements conventionnels en oncologie ou en kinésithérapie. Il s’agit donc bien de pratiques complémentaires à la médecine. Mais il ne s’agit en revanche en aucun cas de méthodes « alternatives » : elles complètent et optimisent les résultats d'un traitement conventionnel, mais ne remplacent en aucun cas une prise en charge par un professionnel de santé.
Votre praticien en techniques complémentaires formule un avis
Un praticien en techniques de santé non-conventionnelles peut émettre un avis concernant votre état, au titre de la liberté de conscience et d’expression garantie par la loi. Cet avis sert de base à l’élaboration d’une stratégie d’accompagnement et à l'application d'une technique, mais il ne constitue en aucun cas une prescription médicale. Vous êtes libre pour votre part d'adhérer à l’opinion du praticien et de consentir à l’emploi de ces techniques, ou non: votre praticien vous propose, vous choisissez.
Nul ne peut être tenu pour responsable du fait qu'un tiers partage ses opinions tout en étant libre de ne pas le faire. Pour cette raison, nous vous recommandons de vous entretenir régulièrement avec votre médecin concernant toute pratique complémentaire accompagnant ou non une prise en charge conventionnelle votre état de santé.
Diagnostic et prescription: le médecin est seul compétent
Diagnostic et prescription: le médecin est seul compétent.
Seul votre médecin (généraliste ou spécialiste) est habilité pour établir un diagnostic médical, déterminer et prescrire le traitement adapté à votre situation. En aucun cas vous ne devez interrompre ou modifier un traitement sans un avis médical préalable.
Seul un médecin est habilité pour indiquer ou contre-indiquer des pratiques et certifier leur compatibilité avec un état de santé donné. C'est pourquoi il est conseillé de demander un avis médical avant tout accompagnement complémentaire.